Rassemblement devant la Direction régionale de la SNCF, par le Collectif No Tav Savoie.

Publié le par alternsavoie

 

D’une simple formalité pour les promoteurs du Lyon-Turin, l’enquête publique tourne au fiasco. A la Motte Servolex,  Chapareillan,  Verel-de-Monbel, Les Molettes, Chambéry, dans chaque réunion publique organisée par RFF avec la Commission d’enquête, l’opposition des populations se fait entendre. Partout le long du tracé de la nouvelle ligne, les habitant.e.s commencent à se mobiliser en découvrant le vrai visage du Lyon-Turin : le « non au Lyon-Turin » s’affirme, le pseudo consensus pro Lyon-Turin se fissure.

Les membres du Collectif No Tav Savoie ne se privent pas d’être présent.e.s et d’intervenir, malgré les tentatives de les écarter lorsqu’ils veulent prendre la parole comme à Chambéry le 13 mars.

 

Parallèlement, le Collectif No Tav Savoie organise ses propres réunions d’information : à Chambéry le 21 janvier, à la Tour du Pin avec d'autres associations le 12 mars, prochainement à St-Jean de Couz le 4 avril. C’est encore à son initiative que s’est tenu un rassemblement devant la Direction régionale de la SNCF à Chambéry, mercredi 14 mars. Ce rassemblement, annoncé une semaine plus tôt par communiqué, aura réuni une centaine de personnes avec drapeaux NoTav, banderoles, tracts argumentaires et… soupe à volonté !

 

A cette occasion, nous avons pu constater un impressionnant dispositif policier et de renseignement, avec présence de policiers en civil au sein du rassemblement, prises de vidéos des participants à partir de la terrasse d’un bâtiment, et nombreux véhicules de police un peu plus loin. Des personnes qui diffusaient un tract contre le Lyon-Turin à la gare ont subi un contrôle d’identité, rendu possible par une réquisition spéciale du procureur autorisant ces contrôles de militant.e.s toute la journée à Chambéry.

Beaucoup d’agitation policière donc, pour une modeste action publique. Cela fut surtout  une belle démonstration de notre « démocratie policière » : quand les opposant.e.s au Lyon-Turin, occupant un bout de trottoir à visage découvert, se voient contrôlés, fichés, filmés, épiés, suivis par les services de police.

 

Le collectif No Tav Savoie ne se laissera pas intimider et va continuer de plus belle son travail d’information des populations et de mobilisation des opposant.e.s au Lyon-Turin. L’action du 14 mars n’était qu’un échauffement.

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